vendredi 30 janvier 2009

Alain Le Vern ne veut pas changer les règles électorales

En pointant du doigt les règles du jeu, le président PS de Haute Normandie ne cache pas sa défiance à l'égard des travaux de la commission Balladur. « Il est question de 15 régions au lieu de 22, de fusion des départements et des régions qui auraient les mêmes élus… des conseillers territoriaux ».

Pour le sénateur de Seine-Maritime, les ficelles des arrière-pensées politicienne sont un peu grosses. « Le président de la République et ses amis ne veulent pas voir se reproduire le scénario de 2004, qui a vu la victoire de majorités de gauche dans 20 des 22 régions françaises ».

Sarkozy et moi » a-t-il ajouté, avant de se prononcer sur l'un de ses grands sujets d'agacement : la réunification des deux Normandie. « Ceux qui nous ennuient avec la réunification sont d'une mauvaise foi totale. Je l'ai dit, je le répète, je n'ai pas changé d'avis. Je veux un référendum, un sondage grandeur nature ». Et de rappeler qu'en onze années passées à la tête de la région, « pas un Haut-Normand ne m'a réclamé la réunification toutes affaires cessantes ».
Face à une crise, « qui va sévèrement affecter notre pays pour plusieurs années », Alain Le Vern remet sur la table ce qu'il appelle la « pertinence économique » de la région. « Pour moi, c'est la Somme et le Calvados avec l'Eure et la Seine-Maritime » juge le président qui vante « le succès des politiques de coopération interrégionales ». A chacun sa Normandie. Et ce n'est pas fini !
Christophe Preteux