jeudi 8 janvier 2009

Le regroupement des Régions envisagées pour réduire les inégalités

Les partisans d'une réforme des collectivités locales devraient trouver des arguments en faveur d'un regroupement des régions dans le rapport de l'Observatoire des territoires rendu public vendredi 9 janvier. Cette étude de la délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT) confirme les évolutions contrastées enregistrées depuis dix ans dans le paysage français.

Avec l'Ile-de-France en tête de classement, seules deux autres régions françaises - Rhône Alpes (7e) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (15e) - figurent dans le peloton de tête des régions européennes selon leur niveau de production intérieure brute (PIB).

Avec l'Ile-de-France en tête de classement, seules deux autres régions françaises - Rhône Alpes (7e) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (15e) - figurent dans le peloton de tête des régions européennes selon leur niveau de production intérieure brute (PIB)

Ce tableau fait aussi apparaître des "blocs territoriaux" homogènes et de taille à peu près identiques. Regroupés, ils pourraient prétendre se positionner dans la compétition européenne.

Ce serait notamment le cas de Bretagne-Pays-de-Loire, des deux régions normandes, de l'Auvergne et du Limousin. Fort de ce constat, le secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire, Hubert Falco, préconise un redécoupage de la carte administrative avec un ensemble de 10 à 12 "inter-régions" aux compétences élargies, en matière de transports et de communication, de développement économique et d'enseignement supérieur et de recherche. Alors que la commission de réforme des institutions présidée par Edouard Balladur devrait rendre son rapport à la fin février, le chef de l'Etat a confirmé, mercredi, que la réforme des collectivités sera arrêtée "autour de l'été, voire à l'automne".